Mon stage de fin d’études s’est terminé il y a deux jours et je commence à me poser pleins de questions sur mon avenir. J’arrive à un tournant de ma vie qui m’angoisse depuis des années, j’ai toujours refusé d’y penser en me disant que j’aurais le temps. Finalement ce dernier a filé et beaucoup de choses ont changé.
Je pense que beaucoup de jeunes de ma génération en fin d’études se posent la même question « Et après ?« . Car on ne sait pas si on va trouver facilement du travail, où on va habiter, etc. Pour ma part mes peurs sont encore plus exacerbés depuis que ma maman est partie. Elle me rassurait beaucoup et m’assurait qu’elle serait toujours derrière moi. Bien sûr, il y a mon papa mais cela a quand même beaucoup ébranlé ma confiance en moi et en l’avenir … Surtout que depuis ce tragique accident, depuis trois mois, il me manque comme mes poumons. J’ai la sensation d’étouffer et de perdre de pieds. Je m’accroche pour ma famille, pour écrire mon mémoire et valider mon M2 mais c’est dur.
Le « et après » de mes études rejoint le « et après » de son décès. Je n’ai jamais été autant perdu de ma vie et j’ai envie de la bouleverser. J’ai envie de tout recommencer à zéro et autre part. Pas recommencer mes études bien sûr, mais partir. J’ai envie de m’échapper tellement loin et de changer ma vie. J’avais déjà à cœur de partir à l’étranger lorsqu’elle était encore vivante, nous en parlions beaucoup et elle m’encourageait à le faire car c’est important de vivre une expérience comme cela. Je crois que j’ai encore plus envie de partir et même au delà, j’ai BESOIN de partir.
Même si quitter Clermont me chagrine extrêmement et me fait peur … Je ne sais d’ailleurs pas si j’en serais capable mais je vais m’en donner les moyens. D’ailleurs si vous êtes déjà parti à l’étranger au pair, par un SVE/VIE ou autres, n’hésitez pas à me raconter votre expérience, cela m’aidera énormément. Je sais que j’ai encore le mois de septembre en tant qu’étudiante, le temps d’écrire mon mémoire et de passer ma soutenance mais après ça sera le grand saut dans le vide.
Bref, c’est un article qui ne dit pas grand chose au final mais il me permet de vider mon sac. En attendant que je fasse mon saut dans le vide, racontez moi comment vous avez fait le transfert de votre vie d’étudiant(e) à votre vie professionnelle (vie d’adulte) et ce que vous avez décidé de faire ! Bon dimanche ♡
28 Commentaires
Coucou Camille,
Je pense que partir ailleurs pourrai te faire un bien fou. Tu te retrouvera seule avec toi même et c’est parfois une très bonne solution pour prendre du recul et pouvoir avancer. Et puis, ça te ferais peut-être du bien de le faire étant donné que ta maman t’encourageait à le faire aussi. Après si tu ne t’y sent pas bien, libre à toi de revenir chez toi quand tu le souhaiteras, au moins, tu auras essayé ;)
Pour ma part, je n’ai pas fini mes études mais je viens d’arriver en Corse pour 1 an de licence. Pour le moment, c’est assez compliqué d’imaginer une année loin de tout mes repères mais je suis sûre que ce sera une expérience riche !
Bref tout ça pour te dire que tu devrai écouter tes « rêves » et te lancer ;)
Bon courage :)
Oui je me dis que je pourrais toujours revenir si je n’y arrive pas, après je ne pourrais pas rentrer à clermont car je n’aurais plus d’appartements. Mais si on ne prends pas de risques dans la vie, ce n’est pas « drôle ». Je te souhaite bon courage pour ton année de licence en tout cas. Merci beaucoup de m’encourager à écouter mes rêves et mes envies <3
Tu trouveras surement une solution ;)
Merci à toi ;)
Coucou Camille :)
Je te suis depuis un long moment maintenant, et tes derniers articles m’ont beaucoup touchée.
Je comprends que le grand saut dans la vie d’adulte ne soit pas simple à envisager. C’est pour cela que je te laisse un petit mot pour te raconter mon expérience.
J’habite à l’étranger depuis maintenant 3 ans. Après une année d’études en Allemagne et un stage à Londres, j’habite et travaille à Malte depuis 10 mois. Je suis partie après avoir loupé mon M1, et avec l’envie et le BESOIN viscéral de m’évader sans aucune pression extérieure. Je suis partie de cette jolie île sans logement, et sans travail. A force d’envoi de CV, j’ai trouvé rapidement un appartement avec mon ex-copain. Ce dernier m’a quittée 2 mois après. J’ai du alors repartir de zéro, trouver un nouvel appartement, lacher beaucoup d’argent pour cela, etc. Cela n’a pas été simple, mais j’en suis ressortie grandie.
Je ne peux que te conseiller de partir à l’étranger, il n’y a pas d’aussi belle expérience que celle-ci. Sortir de sa zone de confort, se forcer à aller vers les autres, se forcer à s’en sortir entre la recherche de travail, de logement etc. Mais le jeu en vaut largement la chandelle!
Fonce, vas-y. Tu es jeune, tu as tout le temps de le faire. Et puis si ça ne marche pas? Tu pourras toujours revenir en France, auprès de tes proches. Mais tu auras essayé.
J’espère que mon petit commentaire t’apportera quelque chose, et saches que tu vivras des moments exceptionnels lors de cette expérience.
Bisous à toi :)
Coucou Clémence, merci beaucoup de me suivre, de commenter, cela me touche énormément. Surtout pour m’encourager comme tu le fais, car je me dis que tu as vécu pleins de choses et tu y es arrivé, même s’il y a eu des bas. Tu m’as apporté quelque chose, une petite chaleur, alors merci beaucoup <3
Tu as beaucoup de force Camille et je suis assez admirative car à te place, je ne sais pas si je serai parvenue à reprendre ma vie aussi « vite ». Certes, être occupée aide à ne pas trop penser mais quand même… le fait que tu t’accroches comme ça est admirable.
Je te soutiens dans tes envies d’ailleurs. Même si je ne pars que pour 6 mois, 1 an, je pense que ça vaut le coup et surtout, c’est le moment. Tu finis tes études, tu n’as pas encore de poste fixe, tu es libre. Il faut le faire maintenant pour ne pas le regretter plus tard. Ta maman avait raison de t’encourager ! :)
Audrey, en lisant tes mots, j’ai pleuré. Car je fais tout pour maintenir une vie à peu près normale, mais putain que c’est dur. Merci de me dire cela, ça me fait beaucoup de bien.
Où pars tu du coup ? Et oui tu as raison, tu as tellement raison, c’est le moment où je dois partir. Merci <3
Coucou !
Oups ! erreur de frappe dans mon commentaire ! Je voulais dire « même si TU ne pars que pour 6 mois, 1 an » et non « je ». Moi, je ne pars pas… enfin, je pars seulement à l’étranger pour les vacances et c’est déjà pas mal :D
Je suis justement de quelques années plus âgée que toi, j’ai finis mon M2 y a plusieurs années, je travaille et j’ai donc un peu de recul sur cette période assez difficile de « l’après », ce qui me fait justement dire que tu as raison de penser à voyager comme tu le fais :) Je ne vais pas dire que c’est un regret pour moi car je n’aime pas trop pleurnicher sur les choses que j’aurais dû faire et que je n’ai pas faites, c’est contre-productif mais si c’était à refaire, je me donnerai un bon coup de pied au c** ! :D
Bien sûr, on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve, tu es bien placée pour le savoir, et peut-être que tu auras encore l’occasion de vivre de telles choses dans les prochaines décennies mais là, toutes les conditions sont réunies. Je pense sincèrement que ça te ferait le plus grand bien de voir d’autres choses, mais c’est aussi à toi de voir si tu es assez forte, émotionnellement parlant, pour quitter ta famille et tes amis pendant un temps.
Je suis une lectrice de l’ombre qui te suit sans jamais trop commenter mais quand j’ai vu ce qui t’étais arrivé il y a quelques mois, j’ai vraiment eu les larmes aux yeux, ça m’a fait beaucoup de peine et tout ce que je te dis plus haut est totalement sincère. Je suis assez bluffée par ta bonne humeur et ta soif de vivre, de créer (avec ta passion pour la photo), de continuer malgré toute ta peine. Tu as tellement la bonne attitude…!! Je te souhaite le meilleur pour la suite parce que tu le mérites ! Que tu partes ou que tu restes, je suis sure que de grandes choses t’attendent !!
Ahah pas de soucis, je comprends pour la faute de frappe :) J’essaie de me donner un coup de pied au cul justement pour réaliser cette envie mais atteindre son propre cul avec son pied, ce n’est jamais évident haha :) Plus sérieusement, je vais tout faire pour y arriver. Merci en tout cas pour tes bons conseils et ton point de vue. Et aussi pour tes encouragements, cela me fait beaucoup de bien à lire <3
L’important, c’est le sens que l’on donne au départ. Partir ca peut être fuir. Mais ca peut être aussi aller voir et revenir ?.
Je ne suis pas partie a l’étranger mais a l’autre bout de la France. C’est devenu mon foyer, même si je suis heureuse de rentrer a la maison… tout un paradoxe!
A toi de donner a ton départ le sens que tu souhaites. ?.
Tu as eu raison, des fois on trouve un foyer autre part :) Merci en tout cas pour ce petit mot <3
Bonjour Camille.
Je comprends ce que tu ressens.
Pour ma part c’était pareil après le bac mais je n’étais pas majeure. Puis quand j’aurai pu partir j’ai rencontré le père de mon fils, j’ai enchaîné les petits boulots puis j’ai eu mon DE et souvent je regrette (pas ma vie) mais de ne ps être partie. N’ai pas peur de quitter Clermont. Suis ton instinct et dis toi que quoi qu’il arrive et où que tu ailles tu as une bonne étoile pour veiller sur toi. J’ai hâte de suivre tes aventures et te souhaite beaucoup de courage pour ce mémoire.
Je comprends que tu aies toujours cette pensée vers l’étranger, j’espère que tu pourras peut être l’envisager avec ta petite famille. Je vais essayer de le suivre et de sauter sur l’occasion. Merci, il va m’en falloir du courage pour le mémoire … Des bisous !
Ton article m’a beaucoup touché et renvoyé un peu de mon vécu. Clermontoise depuis ma naissance, j’ai aussi vécu un décès (celui de ma grand-mère) qui m’a bouleversé. J’étais encore en étude mais j’ai tout plaqué -mon copain, ma famille (du coup!), la plupart de mes amis (ma meilleure amie m’a suivi)- pour six mois à Montréal. Comme toi, j’ai toujours angoissé sur mon avenir, et six mois ça me permettait de me rassurer un peu. Mais peu importe l’expérience, quand on étouffe quelque part, je pense qu’il faut s’écouter et partir si on en a l’idée. C’est angoissant, jusqu’à la dernière minute -j’ai fais une crise d’urticaire deux heures avant de partir pour l’aéroport- mais on vit les choses d’autant plus intensément après. Au retour on est pas plus éclairé sur ce qu’on veut faire, mais je pense vraiment que partir c’est un moyen de ce mettre dans une dynamique différente et de savoir que meme si on a peur, peu importe les choix qu’on fait, on y arrivera. Aujourd’hui j´en sais pas plus sur mes choix de vie mais je sais que je serais capable de les vivre pleinement. Pi c’est ça. Fonce, fonce! Tu veux des retours d’expérience et c’est pas vraiment la réponse que tu dois attendre mais t’as toujours la possibilité de partir n’importe où, au pair, en stage, en service civique… Je prêche pour ma paroisse mais le Canada c’est quand même cool : à montreal tu peux parler anglais ou français, t’es à 6h de NY en bus, 4h de Cuba en avion avec des prix plus qu’abordable… L’OFQJ est un site pas mal pour tout ce qui est renseignement sur les stages, les boulots, blabla…
BREF. Je me perds. En tout cas, écoute toi, ecoute tes peurs aussi mais dépasse les! C’est comme ça que tu retrouveras confiance en toi. Il n’y a que toi qui peut te faire avancer. Et si ta maman t’encourageai à le faire, c’est qu’elle savait que t’en étais capable, fait que tu serais pas vraiment seule.
« S’écouter », je pense que tu as mis le doigt sur quelque chose de fondamental ! J’ai surtout peur de laisser mon appartement, mes affaires, mon chat (à mon frère bien entendu), Bref, tout cela m’inquiète. Mais au finale ce ne sont que des détails. Service civique j’en ai déjà fait un, normalement je n’y ai plus le droit (puis j’ai plus de 25 ans), mais je pense à pleins d’autres solutions. Pour l’ODQJ je ne connais pas donc je vais jeter un coup d’oeil. ET tu m’étonne que tu prêche le Canada, c’est un pays magnifique. Merci pour tes mots <3
Pour ma part, je suis encore dans les études (pour un moment, j’ai choisi un parcours long, haha) mais je suis partie seule à Berlin le temps d’un été via un organisme pour apprendre l’allemand. C’est sûrement l’expérience la plus réussie de ma vie jusqu’à présent. J’étais entourée d’étrangers, perdue dans cette grande ville qu’est Berlin, avec un allemand plus qu’approximatif. Mais j’ai rapidement rencontré des gens de tous les âges et de toutes les nationalités, et se retrouver seule permet de « débloquer la case social » qui sommeillait en moi. Je suis une grande timide, pas le genre à aller vers les gens, mais à l’étranger, je me suis surpassée, j’avais envie d’aller vers les gens, avec la sensation que, si je faisais des erreurs, ce n’était pas grave, après tout, je suis une étrangère.
En tout cas, je te souhaite d’oser partir, au début, on est perdu, mais elle nous oblige à être encore plus fort et à oser.
Bon courage à toi, et je te lis depuis longtemps, mais je n’avais encore jamais commenté ^^
Tu as tellement bien fait de partir, j’imagine ce que ça a du être ! Et c’est ça, j’ai envie de me surpasser et de vivre d’autres nouvelles choses. Merci d’avoir commenté et merci de me suivre depuis quelques temps <3 (et ton pseudo m'a fait rire haha).
Hello Camille!
J’ai beaucoup aimé ton article. Je comprend que tu te sentes perdue en ce moment même si je n’ai jamais vraiment eu ce sentiment.
Puisque tu aimerais avoir dès retour sur les expériences de tes lecteurs, voici la mienne ?:
A 18 and j’ai quitté ma famille et mon copain pour partir à 6000km, au Quebec, à Montréal!
C’était prévu depuis que j’avais 14-15 ans donc bon j’avais eu le temps de m’y préparer et c’était un projet qui me tenait vraiment à coeur. En fait je ne m’entendais plus avec mes parents donc en plus du fait que j’y tenais, c’est devenu vital pour moi de partir.
Je dois avouer qu’au début ca à ete difficile mais bon je partais faire des études donc j’ai rapidement rencontré du monde ?
On se demande quand même pourquoi on a fait un choix pareil, qu’est ce qui nous etait passé par la tete etc. Mais ça ne dure que quelques semaines et ensuite c’est le bonheur.
Ca fait maintenant 5 ans que je vis la bas. Des fois la France me manque (depuis 1 an je dirais) donc je reviens pour des vacances assez régulièrement.
J’ai eu la chance de pouvoir lancer mon entreprise de Design il y a 3 ans donc je peux partir un peu quand j’en ai envie aussi…
Si jamais tu avais des questions ou que tu voulais discuter je le fais souvent avec des nouveaux arrivants et avec plaisir ?
Merci beaucoup Aurelia pour ton témoignage. En effet tu as eu raison de partir si cela te tenait à coeur et que cela n’allait plus dans ton quotidien. Cela a du être très dur mais je te félicite, j’espère avoir ton courage. Et j’avoue que Montréal doit être très chouette, tu as fait le bon choix (encore plus si tu as pu lancer ton entreprise). Merci <3
Alors moi j’ai perdu mon papa à l’âge de 20 ans, en plein période de réorientation car mon école d’art ne me plaisait plus. j’ai changé d’études et de ville (nancy -> bordeaux) : meilleure décision de ma vie. Ca m’a fait un bien fou de tout changer, de vivre différemment car j’ai eu la tête ailleur pendant 12 mois. Il me fallait faire une pause dans la vie qui m’oppressait. Maintenant j’ai changé de voie d’études, je revis avec maman et j’entame ma dernière année d’études. Je suis sereine et plus optimiste quand à la vie à venir. Je te souhaite le meilleur possible, du bonheur, des expériences et de l’amour ♥
Être fille aupair est une de mes idées après mes études pour découvrir un autre pays !
C’est un peu ça, une pause dans ma vie me ferait beaucoup de bien. Aupair ça doit etre chouette mais j’aurais peur de ne pas assurer avec les enfants :( Mais bon en attendant je regarde tout quand même ! Merci pour ton petit mot :)
J’étais animatrice en centre aéré à 17-18 ans, je ne pensais pas assurer et pourtant ! Ne doute jamais de toi, tu ne peux pas savoir sans avoir essayer ! Quand je vois les jolies photos que tu as fais du bébé, je sens chez toi une certaine douceur et je suis certaine que ça se passerait bien ! Après il y a d’autres « emplois » que tu pourrais faire , cherche sur le net :)
Coucou Camille,
Je passe ici de temps à autre et cet article m’a plus interpellé car j’aurais pu m’y reconnaître à une certaine période de ma vie.
Mon saut dans le monde professionnel s’est fait un peu « brutalement », j’avais fini ma licence pro durant laquelle j’ai eu mon premier enfant. Le fait est que j’ai eu l’opportunité de rentrer dans le monde du travail quelques mois après donc je l’ai fait, et je ne me vois plus retourner dans les études.
Tout ce que je peux te dire c’est que si tu en ressens le besoin, et que « rien » ne te retient, fais le. J’adore mon fils, mais je dois aussi reconnaître qu’il y a une partie de moi qui regrette cette liberté. J’aurais aimé voyager, découvrir plein de cultures, changer mon train train quotidien, et je ne peux plus (du moins, peut-être plus tard, mais avec mon fils).
Ce n’est jamais facile de faire ce saut là, mais je suis persuadée qu’une fois dedans, tu ne pourras que t’en remercier.
Bises :)
Merci Celyne pour ton témoignage, j’espère que tu pourras voyager par la suite avec ton petit garçon ! Par contre je ne parlais pas de reprendre mes études dans l’article, mais vraiment partir à l’étranger pour vivre autre chose :) (je sais pas si tu parlais de la reprise d’études par rapport à moi). En tout cas merci de me suivre et d’avoir laissé ce petit commentaire <3
Je commente peu mais je n’aurais qu’une chose à dire : FAIS-LE !
Avoir des inquiétudes c’est normal, tout le monde en a, même ceux pour qui ça semble si simple de tout plaquer pour partir à l’autre bout du monde !
Quitter ton appart ? Mais tu en retrouveras un en revenant, à ton avis comment font les gens qui déménagent dans une nouvelle ville ? ;) Et puis tu auras toujours ton papa, tes tantes, des amies pour t’accueillir qq jours le temps que tu retrouves qqc ! Et puis pourquoi pas une sous-loc si tes proprios sont d’accord ?
Ton chat ? Tu as un super frère qui peut s’en occuper !
Tes meubles/affaires ? Garde meuble, vente… les solutions ne manquent pas !
C’est une décision difficile à prendre, et tout ne marche pas toujours comme prévu, mais si c’est préparé à l’avance avec un projet tel que fille au pair, VIE, stage de longue durée.., il n’y a pas de raisons que ça se passe mal ! Il faut savoir surpasser ses peurs, et c’est ça le plus dur !
Et puis même si ça se passe mal, tu pourras toujours rentrer, et tu seras fière d’avoir tenté ! On ne regrette que les choses que l’on a jamais faites…
Et si ca se passe bien, c’est bingo, une expérience loin de chez soi, c’est toujours enrichissant, on apprend des choses sur les autres, sur le monde qui nous entoure, mais surtout sur soi-même, sur ce que l’on a vraiment envie, sur ses valeurs et ce que l’on aime :)
Pour parler de ma petite histoire, je suis partie en séjour Erasmus quand j’avais 19 ans à Istanbul, pendant un an. Je ne parlais (et ne parle toujours pas) un mot de turc, j’avais un très bon anglais scolaire et je le comprenais très bien, mais on se rend vite compte que quand il s’agit de le parler au début c’est pas toujours ça, puis on fier des progrès parcourus ! Istanbul c’était 3h30 de vol de Paris, assez loin pour perdre mes repères mais assez près pour pouvoir rentrer en cas de gros coup dur (qui n’est pas arrivé ouf!).
Et franchement je le recommande, j’ai fait des crises de larmes avant de partir (deux mois avant) me disant que je laissais tout derrière moi et qu’il en était hors de questions, que j’allais rater des matières importantes de mes études, bref que des prétextes, je me suis forcée ça a été un peu dur au départ mais je suis tellement épanouie aujourd’hui et heureuse de l’avoir fait !
Alors voilà, pour conclure, les peurs c’est NOR-MAL ;) il faut juste savoir les mettre dans un coin de sa tête, ne pas les écouter et foncer tête (presque) baissée !
Tu voudrais partir ou ?
Courage !! :) (et désolé pour le pavé et probablement les répétitions aha)
Merci Claire pour cette dose de bon humeur (je l’ai ressenti comme cela) et d’encouragements ! Tu as tellement raison, je ne veux pas vivre avec des regrets ! Merci <3
Coucou Camille,
Je suis vraiment désolée pour le décès de ta maman, cette information m’avait échappée, j’ai du la louper sur ton blog (ou ailleurs); je te comprends quand tu dis qu’il te maque un repère car ma mère est comme la tienne, toujours là pour rassurer, t’aider à dédramatiser, voir le côté positif de tout, et puis être discrète sans jamais arrêter d’être là, quelque part, derrière toi pour te dire « tu as raison, fonce » !
Je pense que c’est ce que te dirai ta maman aujourd’hui, fonce ! Quand elle est partie, tout n’est pas partie avec elle car elle t’a inculqué les plus belles choses de la vie, c’est toi qui les porte en toi maintenant et qui va les transmettre. Je te souhaite beaucoup de courage, mais la vie va t’y aider, je n’en doute pas une seconde.
Pour le retour d’expérience, je suis revenue il y a 3 semaines, d’un séjour de 9 mois à La Nouvelle-Orléans aux USA. Pour revenir au commencement, comme toi j’avais peur de partir : le confort, la famille, les amis, les habitudes… c’est TELLEMENT difficile de quitter tout ça pour aller vers l’inconnu, prendre le risque d’être déçue etc. Et puis j’ai décidé de me lancer, de me mettre un coup de pied au fesses. Etant dans le domaine de la communication/événementiel et nullissime en anglais, ce qui m’a d’ailleurs fait louper une opportunité professionnelle de dingue, j’ai décidé de partir dans un pays anglophone et de revenir bilingue. Ni une, ni deux, j’ai postulé en stage dans toutes les alliances françaises des USA. J’ai reçu une réponse positive de l’AF de New Orleans, et quelques mois plus tard, VISA en poche, je m’envolais vers l’inconnu.
Laisse moi te dire, et ce n’est pas pour essayer de te convaincre (voyons…), j’ai passé les 9 plus beaux mois de ma vie ! Certes, les débuts sont un peu difficiles, on ne connait pas la ville, on ne connait personnes, nouvelle culture, nouvelle langue… et puis on prend ça comme un challange, un défi à relever. On commence à rencontrer des gens (qui au passage nous accueille les bras grand ouverts), on se fait un place, on apprécie ce qu’on voit, ce qu’on entend, ce qu’on visite, on créer des liens, on se sent comme chez soi, et à la fin… on a plus envie de partir. Le retour en France a été comme un tremblement de terre pour moi. Mon coeur est resté à New Orleans. Ce voyage m’a construit, il m’a fait devenir femme, il m’a apprit à avoir confiance en moi (chose que je n’avais pas réussi à faire en 24 ans), il m’a donné envie d’assumer mes goûts, mes choix et mes valeurs, à m’affirmer. Aujourd’hui, je m’aime, et crois mois ce n’était pas gagné.
Bref, les voyages nous apprennent la vie, nous apprennent à connaître les gens et nous forgent pour toujours. Tu vas voir que le monde est incroyable partout où tu verras le positif. Je te souhaite de partir à l’étranger, pour au moins un an, et apprendre de toi même à travers les autres et à travers cette nouvelle culture qui va t’enrichir.
Pour ma part, je repars dans 2 mois, travailler à Disney World en Floride pendant 1 an. Quand on prend goût au voyage, plus rien ne nous arrête.
Bon courage Camille, et si tu as des questions, n’hésite pas à me contacter par email, je serai RAVIE de t’aiguiller.
Coline
Coucou Camille. J’ai longtemps vécu à l’étranger, avec mes parents (de mes 3 à mes 16 ans) puis par moi-même, je suis partie à Londres à la fin de mes études, au départ pour y bosser l »été et j’y suis restée 2 ans et demi.
Je t’encourage vivement à vivre cette expérience, peu importe la destination. Tu te découvriras autrement, tu t’abreuveras d’une culture et d’une histoire différente, d’une langue peut-être aussi, tu rencontreras d’autres voyageurs.
Et si tu as le mal du pays, tu pourras toujours revenir ! Cela permet aussi de réaliser combien l’entourage compte, ce qu’on aime en particulier chez soi, on affine ses envies, ses valeurs et je trouve que rencontrer et vivre la différence encourage à voir le positif et à affirmer ses choix.
Aujourd’hui je n’ai pas le souhait immédiat de vivre à l’étranger car je suis bien dans ma vie, mon boulot et avec mon chéri actuel (qui ne peut pas bouger pour le moment), mais j’ai été comblée par le passé et j’aime toujours autant voyager. Je pense aussi que toutes ces expériences m’ont aidé à sortir de ma timidité et à aller vers les autres, ce qui me sert aujourd’hui tous les jours.
Mais comme d’autres te l’ont dit: c’est parfaitement normal d’avoir peur ! C’est le saut dans l’inconnu, le changement de repères, l’éloignement des proches. C’est bouleversant et enrichissant.
Suis ton coeur et tes envies, c’est le moment !
Je t’embrasse